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Interview Jérôme Ponsolle (Vital Breath) _ 1ère partie concert Handful of Dust @Divan du monde - 22 Avril 2013


Alors Jérôme Ponsole c'est le leader du groupe Vital Breath. J'ai découvert le groupe à l'occasion 
du concert de Handful of Dust (Farid Medjane, Yves Brusco, Lou Ben, Izo Diop et Sylvain
Laforge) au Divan du monde le 22 Avril dernier.
Vital Breath c'est de gros sons de guitares issus du métal, des textes mélancoliques et une énergie
positive. Nouveau sur la scène ils ont plein de concerts à programmer parce qu'ils sont talentueux
les petits ! 
Jérôme, je ne suis pas allée le voir le soir-même, par timidité mais aussi parce que ce soir-là je
souffrais d'un horrible mal de dos.
(Imaginez: j'ai tenté de m'asseoir dans une salle où tout le public est debout...)

Je l'ai donc contacté par mail, il a été très gentil, a pris le temps de me répondre et hop! Je vous
dévoile donc le contenu :

· Qui/quelles sont tes influences musicales ?


Mes influences sont vraiment très variées car j'écoute vraiment de tout. Du
classique, jazz, rock, pop, metal etc.... Pour être plus précis, je viens du milieu pop,
d'où mes mélodies mais j'adore le son des grosses guitares métal !!!! Mes groupes 
pop rock influents: Queen, Metallica, Devin Townsend, Skunk Anansie,
Stereophonics, Stone Sour, Alter Bridge, Guns and Roses, Faith No More, Korn,
Nirvana, Pearl Jam, Soundgarden et pleins d'autres...

· Y a-t-il des thèmes récurrents dans tes chansons ? (si c'est toi qui les écris en tant que chanteur)


En fait, l'album Duality reflète les différents sentiments Humains mais
principalement l'amour et la haine (la dualité). Ce qui fait l'équilibre de ce monde!!
Je suis le principal compositeur du groupe et c'est vrai que je m'inspire de tout ce
qui m'entoure pour écrire, y compris des choses personnelles. J'aime la folie du
monde mais aussi son côté très cartésien (encore la dualité...). Voilà ce qui revient
dans les textes, des choses tristes, dures, sombres et des choses, gaies, pleines de
sincérité.

· Quelle est l'étiquette musicale qui collerait parfaitement à Vital Breath ?

Une étiquette !!! Pourquoi en mettre une ? peut être pour rassurer les gens qui
veulent tout classer. Il existe tellement de styles différents dans la musique. En fait
je pense que rock métal nous correspond bien.


· Pourquoi "Vital Breath" ?

Vital Breath c'est le souffle Vital, c'est l'énergie pure. (le Qi en chinois).
D'ailleurs sur le logo VB tu peux voir écrit Qi en Chinois derrière les initiales.
Je suis très branché Feng shui et tout ce qui est zen m'attire !!! Du coup notre
musique c'est de l'énergie due au mélange grosse guitare et mélodies. On pourrait
dire qu'on fait du zen métal !!! Paradoxalement c'est François le batteur qui a
trouvé ce nom.







Passez donc sur leur site, entrez dans un univers dualiste ! 


Je serai amenée à le rencontrer de nouveau, lors d'un prochain concert en France

1984 – Big Brother vous regarde @Théâtre Ménilmontant, le 25 Janvier 2013


«  Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du présent »
Oppressés. Des spectateurs oppressés voilà ce que nous sommes.  Le spectacle est à la fois théâtral et cinématographique. Quatre écrans mobiles présents sur la scène nous refont penser aux télécrans du roman du grand George Orwell. La dictature est posée. Deux options : vivre sans penser librement ou mourir en ayant pensé librement. Winston aura choisi de faire un mélange des deux conditions à ses risques et périls. Dans une mise en scène sombre la seule couleur encore perceptible reste le rouge. Le rouge du sang. Ce citoyen d’Oceania nous fait vivre la moindre de ses émotions ; sa peur, sa souffrance, son bonheur totalement éphémère… O’Brien, l’incarnation physique de Big Brother ? L’homme sans scrupule faisant vivre la torture, la terreur… La terreur est donc le maître mot de cette représentation.
Dans une ambiance froide et cruelle, Sébastien Jeannerot jouant également le rôle de ce citoyen rebelle qu’est Winston a su relever le défi qu’était l’œuvre d’Orwell. C’est par le biais de cette mise en scène en ces jours que l’on comprend qu’en effet ce n’est pas uniquement l’imagination de l’auteur britannique, les dictatures persistent encore dans certains pays.
On ne sort pas de cette salle sans interroger ; qu’est-ce qu’on tolère ? Qu’est-ce qu’on refuse ? Qu’est-ce qui fait de nous un Winston ? 

Orwell a lui-même déclaré : « En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire ».



Là, j'ai eu l'occasion de rencontrer le metteur en scène, un des acteurs et j'ai eu mon petit moment de gloire. Un homme de IDF.FM faisait son interview avant moi et m'a laissé ses 5 dernières minutes pour poser mes questions. Je suis toujours à la recherche de l'éventuel podcast. Je n'hésiterai pas à poster le lien si je venais à me le procurer. 

Gaspard Proust @Théâtre du Rond-Point, le 11 Janvier 2013


«  Je sais très bien pourquoi vous venez. Vous êtes incapables de vous faire rire tous seuls. »
Gaspard Proust, ou le presque chic type qui n’y va pas de mains mortes. Il ne mâche pas ses mots. 

Il va droit au but. Et ne rate pas du tout sa cible.


L’humoriste arrive d’une manière totalement naturelle sur scène, retirant sa veste, envoyant un dernier message qui met tout son temps à s’envoyer. Le comique préfère cette situation ; un pur gain de temps. 


Il fait semblant de se plier au formalisme puis "attaque" directement. En bon public on l’applaudit, Monsieur n’est pas très modeste « le fascisme a commencé comme ça hein. Avec des applaudissements »


Ca fait rire mais ça calme. D'après l’humoriste ; « Ca gêne hein. J’aime bien, on va continuer ». 

Le jeune comique ne veut pas être comparé mais rien à faire, il nous rappelle l'attitude désabusée et le cynisme du grand Desproges

S'attaquant à tous les sujets sans aucun tabou, il fait rire tout le monde à des degrés différents. Mêlant à cela des références culturelles toujours bien choisies pour ponctuer ses vannes. 
Gaspard Proust étale son savoir de polyglotte, n’hésitant pas à parler Anglais en se la jouant acteur américain you know ou tenter des blagues polonaises ou encore scander des chants d'un certain registre Allemand. 

Dans le public c’est très mixte : des couples, des jeunes, des moins jeunes ou « des seniors », des Parisiens, des provinciaux, des gauchistes, des p’tits bourges tout le monde en aura pour son grade.
Ce même public rit, applaudit, laisse échapper des « Oh il a osé ! ».


Oui Gaspard Proust ose TOUT.
Et c’est pour ça qu’on l’aime bien.  Ou au contraire qu'on le déteste.