Dramuscules c’est la contraction de drames
et minuscules. C’est également le titre du recueil de scénettes du dramaturge
autrichien disparu Thomas Bernhard.
Catherine Hiegel relève le défi de la mise en scène en prenant le duo féminin Catherine Salviat et Judith Magre pour personnages centraux. Les deux actrices interprètent ces êtres humains aux réactions les plus primaires. Dire que ce sont des êtres humains reste relativement correct.
Dans une scénographie constituée de deux mobiles tantôt murs, confessionnaux ou encore fenêtre, notre duo d’actrices jouent les petites gens. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Salviat et Magre livrent donc ici des rôles de femmes d’une cruauté si singulière, l’image d’une Autriche rongée par son passé nazi.
Entre deux scénettes, Catherine Salviat ouvre un petit carnet de citations racistes. Un peu de devinettes avec le public « Qui a dit ‘Hitler n’a peut-être pas assez tué de roms.’ ? ».
On en rit mais c’est un rire très amer. Ou alors on se tait ou on condamne les propos.
Dramuscules est une pièce où il faut maîtriser le second degré et où l’on trouve un fond d'une vérité attristante. Le jeu des deux actrices est formidable.
Catherine Hiegel relève le défi de la mise en scène en prenant le duo féminin Catherine Salviat et Judith Magre pour personnages centraux. Les deux actrices interprètent ces êtres humains aux réactions les plus primaires. Dire que ce sont des êtres humains reste relativement correct.
Dans une scénographie constituée de deux mobiles tantôt murs, confessionnaux ou encore fenêtre, notre duo d’actrices jouent les petites gens. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Salviat et Magre livrent donc ici des rôles de femmes d’une cruauté si singulière, l’image d’une Autriche rongée par son passé nazi.
Entre deux scénettes, Catherine Salviat ouvre un petit carnet de citations racistes. Un peu de devinettes avec le public « Qui a dit ‘Hitler n’a peut-être pas assez tué de roms.’ ? ».
On en rit mais c’est un rire très amer. Ou alors on se tait ou on condamne les propos.
Dramuscules est une pièce où il faut maîtriser le second degré et où l’on trouve un fond d'une vérité attristante. Le jeu des deux actrices est formidable.
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