Le roman Anna and the King of Siam de Margaret Landon revisité à la manière de Broadway. La comédie musicale s’est installée au Théâtre du Châtelet.
Anna Leonowens (Susan Graham), veuve et mère de Louis prennent le large. Elle est sollicitée pour enseigner la langue de Shakespeare aux nombreux enfants du roi de Siam (Lambert Wilson). Nombreux ? Pas loin de soixante-dix-sept, fruits de la polygamie du roi. Débarquement sur des terres exotiques, coutumes différentes, valeurs bouleversées, un déracinement colossal pour l’anglaise Anna.
Dans des décors grandioses de Jean-Marc Puissant fabriqués sur plusieurs niveaux, rideaux coulissants, le dépaysement est garanti. Les personnages sont vêtus de costumes aux couleurs traditionnelles, les enfants portent des tenues assorties à la couleur de la robe de leurs mères respectives. Tout en dorure, le roi de Siam est impressionnant. Les accessoires ne manquent pas, on notera l’apparition d’un éléphant blanc très réussi.
Lambert Wilson livre ici un rôle plein d’humour et prouve un véritable talent de chanteur. « Barbare » et malhabile, le roi de Siam est un roi pour qui l’on pourrait avoir de la pitié.
Susan Graham livre avec virtuosité le rôle d’Anna. Magnifique interprétation d’une femme pleine d’élans et de principes qu’elle entend bien faire appliquer au roi. Les enfants sont tous magnifiques, bons dans leurs jeux respectifs. Le jeune Prince Chulalongkorn essaie de retenir les erreurs commises par son père pour ne pas être à son tour traité de barbare.
Une scène particulièrement fantastique : le théâtre dans le théâtre. Les chorégraphies signées Peggy Hickey sont d’une grande esthétique. Marionnettes et danseuses font de cette scène un très beau spectacle mis en abyme.
The King and I est un pari audacieux que le Théâtre du Châtelet a entrepris et pour le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a été joliment gagné.
Anna Leonowens (Susan Graham), veuve et mère de Louis prennent le large. Elle est sollicitée pour enseigner la langue de Shakespeare aux nombreux enfants du roi de Siam (Lambert Wilson). Nombreux ? Pas loin de soixante-dix-sept, fruits de la polygamie du roi. Débarquement sur des terres exotiques, coutumes différentes, valeurs bouleversées, un déracinement colossal pour l’anglaise Anna.
Dans des décors grandioses de Jean-Marc Puissant fabriqués sur plusieurs niveaux, rideaux coulissants, le dépaysement est garanti. Les personnages sont vêtus de costumes aux couleurs traditionnelles, les enfants portent des tenues assorties à la couleur de la robe de leurs mères respectives. Tout en dorure, le roi de Siam est impressionnant. Les accessoires ne manquent pas, on notera l’apparition d’un éléphant blanc très réussi.
Lambert Wilson livre ici un rôle plein d’humour et prouve un véritable talent de chanteur. « Barbare » et malhabile, le roi de Siam est un roi pour qui l’on pourrait avoir de la pitié.
Susan Graham livre avec virtuosité le rôle d’Anna. Magnifique interprétation d’une femme pleine d’élans et de principes qu’elle entend bien faire appliquer au roi. Les enfants sont tous magnifiques, bons dans leurs jeux respectifs. Le jeune Prince Chulalongkorn essaie de retenir les erreurs commises par son père pour ne pas être à son tour traité de barbare.
Une scène particulièrement fantastique : le théâtre dans le théâtre. Les chorégraphies signées Peggy Hickey sont d’une grande esthétique. Marionnettes et danseuses font de cette scène un très beau spectacle mis en abyme.
The King and I est un pari audacieux que le Théâtre du Châtelet a entrepris et pour le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a été joliment gagné.
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