Succès de la saison 2018 - 2019 du Théâtre de Poche-Montparnasse, Tchekhov à la folie passe par la case reprise pour cette saison 2019-2020. On prend les mêmes - Emeline Bayart, Jean-Paul Farré et Mathieu Boulet (en alternance avec Manuel Le Lièvre) sous la direction de Jean-Louis Benoit - et on recommence de plus belle dans la grande salle. Le trio s'active autour des deux pièces en un acte du dramaturge russe La demande en mariage suivie de L'ours. Deux "plaisanteries" qui prennent des allures de farces poussées à l'extrême.
Pour La demande en mariage le plateau se transforme en modeste maison de campagne russe dont la conception est signée Jean Haas. On retrouve très vite l'ambiance champêtre dans le mobilier et les costumes, ne manquerait plus que l'odeur. Et très vite, Jean-Paul Farré nous fait entrer en matière et, pour le moins qu'on puisse dire, le volume était au maximum. Agité, survolté comme à son habitude, le comédien ne manque absolument pas d'énergie et entraîne avec lui ses partenaires Emeline Bayart et Mathieu Boulet. Bayart livre ici ses plus belles grimaces et un jeu vif. Pendant que Mathieu Boulet un peu plus sur la réserve, parvient progressivement à trouver sur quel pied s'animer.
Pour L'Ours le cadre se fait un peu plus bourgeois. Le trio redouble d'énergie à en faire vibrer les planches et décomposer quelques bouts de décor. Tchekhov, que l'on connait pour sa plume critique de sa société, prend des allures de théâtre de boulevard et est emporté dans un tourbillon absurde.
Pour La demande en mariage le plateau se transforme en modeste maison de campagne russe dont la conception est signée Jean Haas. On retrouve très vite l'ambiance champêtre dans le mobilier et les costumes, ne manquerait plus que l'odeur. Et très vite, Jean-Paul Farré nous fait entrer en matière et, pour le moins qu'on puisse dire, le volume était au maximum. Agité, survolté comme à son habitude, le comédien ne manque absolument pas d'énergie et entraîne avec lui ses partenaires Emeline Bayart et Mathieu Boulet. Bayart livre ici ses plus belles grimaces et un jeu vif. Pendant que Mathieu Boulet un peu plus sur la réserve, parvient progressivement à trouver sur quel pied s'animer.
Pour L'Ours le cadre se fait un peu plus bourgeois. Le trio redouble d'énergie à en faire vibrer les planches et décomposer quelques bouts de décor. Tchekhov, que l'on connait pour sa plume critique de sa société, prend des allures de théâtre de boulevard et est emporté dans un tourbillon absurde.
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