© Jean-Louis Fernandez |
Le plateau du Théâtre de Belleville se voit meubler d'une baignoire contre une façade carrelée de moitié côté jardin. Un poste de radio est posé sur une petite étagère néon en hauteur, une lucarne et un miroir. C'est tout. Et cela suffira à recréer tous les espaces d'une vie ; chambre de bonne, cellule, chambre d'hôpital, domicile conjugal...
Avec un fort accent méditerranéen et une certaine gouaille juvénile, Nelly Pulicani nous embarque dans sa cavale perpétuelle et infernale. Profondément touchante et prise d'un trop plein de chaleur humaine, elle incarne l'écrivaine avec brio. A l'image d'un James Dean qui disait "Vivre vite, mourir jeune et laisser un beau cadavre" Albertine Sarrazin n'a jamais cessé de vouloir simplement vivre - et certainement pas vivre simplement - qu'elle soit incarcérée ou dehors.
En se replongeant dans l'itinéraire de l'écrivaine, le duo Julie Rossello-Rochet et Lucie Rébéré esquisse à vive allure un vibrant et bel hommage à la femme libre et à la jeunesse insouciante.
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