Dernier soir de
représentation. Un dernier au revoir à Patrice
Chéreau.
Le spectacle démarre avec un enregistrement. Patrice Chéreau et sa voix feutrée est avec nous.
Quelque part au fond de la salle, sur le plateau ou même en coulisse.
Il doit sûrement veiller à la représentation de son élève, Philippe Calvario.
Le plateau ressemble à une salle de répétition, un micro sur son pied, des chaises et fauteuils disséminés, un bureau, deux ou trois lampes et cela suffira.
Calvario lit avec intensité les extraits de l’ouvrage du défunt.
Tantôt dans le livre, tantôt sur des feuillets qu’il laisse s’envoler sur le plateau.
Les Visages et Les Corps de ses amis disparus ; Bernard-Marie Koltès, Jean Genêt, Hervé Guibert qui auront hanté l’acteur ou parmi les vivants, Charlotte Rampling ou encore Isabelle Adjani. Les extraits dessinent un homme que l’on sait torturé et inquiet. Dans un texte d’une profonde poésie marquée par le manque et la mort, Calvario fait revivre la sincérité et l’intelligence qui caractérisaient son maître Chéreau. La création sonore de Mitja Vrhonik Smrekar ponctue avec douceur les fins de page. « Le texte est un labyrinthe, un grand puzzle et c’est la sensibilité de chaque spectateur qui trace le chemin » disait Philippe Calvario lors de son entretien avec Pierre Notte en Septembre dernier.La lecture s’achève sur la citation de Chéreau
Quelque part au fond de la salle, sur le plateau ou même en coulisse.
Il doit sûrement veiller à la représentation de son élève, Philippe Calvario.
Le plateau ressemble à une salle de répétition, un micro sur son pied, des chaises et fauteuils disséminés, un bureau, deux ou trois lampes et cela suffira.
Calvario lit avec intensité les extraits de l’ouvrage du défunt.
Tantôt dans le livre, tantôt sur des feuillets qu’il laisse s’envoler sur le plateau.
Les Visages et Les Corps de ses amis disparus ; Bernard-Marie Koltès, Jean Genêt, Hervé Guibert qui auront hanté l’acteur ou parmi les vivants, Charlotte Rampling ou encore Isabelle Adjani. Les extraits dessinent un homme que l’on sait torturé et inquiet. Dans un texte d’une profonde poésie marquée par le manque et la mort, Calvario fait revivre la sincérité et l’intelligence qui caractérisaient son maître Chéreau. La création sonore de Mitja Vrhonik Smrekar ponctue avec douceur les fins de page. « Le texte est un labyrinthe, un grand puzzle et c’est la sensibilité de chaque spectateur qui trace le chemin » disait Philippe Calvario lors de son entretien avec Pierre Notte en Septembre dernier.La lecture s’achève sur la citation de Chéreau
« Le silence n’est pas l’absence. L’absence n’est pas la mort. »
La porte est claquée. Les spectateurs reprennent leur souffle et applaudissent.
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