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Le désir de l’humain @La Girandole, le 23 Novembre 2014


Dans une ambiance de guinguette parisienne, Eugène Durif s’entoure de trois musiciens (contrebasse, cornet et accordéon) et se lance dans la lecture de ses poèmes sur la condition humaine.

Introduits avec humour et une douce timidité, les textes d’Eugène Durif dépeignent le quotidien d’une humanité en voie de disparition. Interrogeant l’humain et sa situation, les textes sont teintés de noir, tout en essayant d’apporter un peu de joie, d’ « au moins chuter d’un peu plus haut que terre ».

Durif c’est une écriture habile, subtile qui se laisse porter par des récitations ou des moments chantés à la manière des chansons populaires – on notera l’interprétation de Sombre Dimanche, le « morceau suicidaire hongrois » -.

Nathalie Goutailler avec son cornet propose des tonalités tantôt feutrées tantôt claires, l’accordéon de Karine Quintana s’époumone à tout rompre et le jeu de contrebasse de Bruno Martins fait swinger les sentiments. 

Sans décor, quelques jeux de lumières sans artifice suffisent à faire sourire le public et le faire philosopher en sortant. Le désir de l'humain c'est avant tout un moment chaleureux autour d’une thématique qui ne peut qu’unir spectateurs et acteurs : l’humanité.

Face à l’amour, face à l’adversité, face à face avec tout, nous ne pouvons  que ressortir qu’humain. 

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