A la recherche de son père, Orlando – incarné avec
brio par un jeune Matthieu Dessertine
– ne cesse de découvrir les multiples facettes de la figure paternelle. Cette
dernière livrée par un incroyable Philippe
Girard. Désespéré, révolté, déshonoré ou encore oublié, ces nombreuses
figures si humaines, si attachantes sont toutes jouées avec fougue.
« Chaque époque a sa tragédie » ;
théâtre, politique, art, amour tous les sujets qu’affectionne Olivier Py se retrouvent dans ce texte,
cette déclaration d’amour au théâtre.
Qui dit politique, dit que l’on retrouve aussi l’engagement de l’homme, qui n’hésite pas à envoyer quelques critiques assassines à l’égard du ministère de la culture. Toutefois comme le faisait remarquer Christian Benedetti en juillet 2013 sur les ondes de France Culture ; «Ce n’est pas parce qu’on parle de la politique sur le plateau que c’est du théâtre politique […] ». Le ministre de la culture est interprété par un excellent Eddie Chignara qui se complait dans la douleur allant jusqu’à l’humiliation. On notera également le jeu fort humoristique et dynamique de Jean-Damien Barbin, tantôt professeur de diction fou, puis directeur de cabinet, ostéopathe, « troueur » terminant sur un rôle de théâtreux tout aussi extravagant.
Le rire et la réflexion se croisent pour un grand moment de théâtre.
Qui dit politique, dit que l’on retrouve aussi l’engagement de l’homme, qui n’hésite pas à envoyer quelques critiques assassines à l’égard du ministère de la culture. Toutefois comme le faisait remarquer Christian Benedetti en juillet 2013 sur les ondes de France Culture ; «Ce n’est pas parce qu’on parle de la politique sur le plateau que c’est du théâtre politique […] ». Le ministre de la culture est interprété par un excellent Eddie Chignara qui se complait dans la douleur allant jusqu’à l’humiliation. On notera également le jeu fort humoristique et dynamique de Jean-Damien Barbin, tantôt professeur de diction fou, puis directeur de cabinet, ostéopathe, « troueur » terminant sur un rôle de théâtreux tout aussi extravagant.
Le rire et la réflexion se croisent pour un grand moment de théâtre.
Deux comédiens plus discrets mais tout aussi
brillants se joignent à la belle équipe ; Laure Calamy dans le rôle d’Ambre, personnage pétillant, lucide et
Gaspard, l’amant, l’acteur ou encore le fils, interprété par François Michonneau.
Tous ces personnages évoluent dans un plateau mobile, sur
une structure en forme de cube, c’est une habile mise en abyme que signe Pierre-André Weitz. Les techniciens se
font acteurs le temps d’une rotation du plateau de jeu.
Ces personnages de pères et fils croisent les traits
identitaires d’Olivier Py ; ils
posent les questions existentielles qui préoccupent l’auteur-metteur en scène. Toutefois,
nous espérons de tout cœur que Py ne
deviendra jamais l’Orlando final, aigri.
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