Quatre ans auparavant le Théâtre du Rond-Point accueillait la création de Mathilda May, Open space (mon retour ici) qui décrivait le monde de l'entreprise. Dans le même esprit, elle choisit de s'attaquer au mariage et plus particulièrement, au banquet.
Les ingrédients de sa première création s'y retrouvent : l'absence de paroles, mimiques et postures hilarantes. Seuls les comédiens changent. : Sébastien Almar, Roxane Bret, Bernie Collins, Jérémie Covillault, Lee Delong, Stéphanie Djoudi-Guiradon, Arnaud Maillard, Françoise Miquelis, Ariane Mourier et Tristan Robin s'en donnent à cœur joie.
L'énergie est bien au rendez-vous, les gags les plus absurdes ne manquent pas et ce,
dès le début de la représentation : banquet inaccessible, pente raide, robe tâchée, l'ivresse de chacun, tout y est et interprété impeccablement.
Au plus proche du réel, tous les convives "clichés" se retrouvent pour ce grand rituel : la mariée dépassée, le témoin beau gosse du marié quelque peu vulgaire, le père au discours soporifique, la tante au chihuahua, l'adolescente attachante, le gosse qui court partout, le photographe collant, le DJ foireux... Tout ce petit monde festoie : ça boit, ça mange, ça tombe malade, ça danse, ça s'amuse, ça s'ennuie, ça se remémore, ça s'aime... Et dans le grand ensemble on trouve également des moments de solitude, des sortes de parenthèses que s'accordent les personnages et tout se met à tourner au ralenti autour d'eux. Le burlesque atteint des sommets pour mieux verser dans le tragique final.
Comme pour Open space Mathilda May montre une fois encore son talent pour créer un univers tout à fait loufoque.
Toutefois, les gags finissent par s'épuiser et les longueurs commencent à se faire sentir, la soirée s'éternise mais est-ce encore le besoin d'être au plus près du réel ? Pas sûr...
dès le début de la représentation : banquet inaccessible, pente raide, robe tâchée, l'ivresse de chacun, tout y est et interprété impeccablement.
Au plus proche du réel, tous les convives "clichés" se retrouvent pour ce grand rituel : la mariée dépassée, le témoin beau gosse du marié quelque peu vulgaire, le père au discours soporifique, la tante au chihuahua, l'adolescente attachante, le gosse qui court partout, le photographe collant, le DJ foireux... Tout ce petit monde festoie : ça boit, ça mange, ça tombe malade, ça danse, ça s'amuse, ça s'ennuie, ça se remémore, ça s'aime... Et dans le grand ensemble on trouve également des moments de solitude, des sortes de parenthèses que s'accordent les personnages et tout se met à tourner au ralenti autour d'eux. Le burlesque atteint des sommets pour mieux verser dans le tragique final.
Comme pour Open space Mathilda May montre une fois encore son talent pour créer un univers tout à fait loufoque.
Toutefois, les gags finissent par s'épuiser et les longueurs commencent à se faire sentir, la soirée s'éternise mais est-ce encore le besoin d'être au plus près du réel ? Pas sûr...
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