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Récits de femmes @La Fabrik Théâtre, le 23 Juillet 2013


Une succession de monologues de femmes. Elles racontent l’horreur. LES horreurs que les hommes leur font vivre. Non pas tous les hommes, ceux qui laissent l’animal prendre le dessus sur leur humanité.
Dans un demi cercle de lumière, quatre femmes assises, enchaînées, racontent tour à tour leurs drames. Quand elles prennent la parole, elles font tomber les chaînes, se libèrent du poids de leurs traumatismes. Observées et oppressées par deux hommes dans l’obscurité, prêts à surgir s’il arrivait qu’elles en disent trop. Le jeu de chacune des actrices nous coupe le souffle, la spectatrice que j’étais ce jour-là est restée immobilisée. Le récit du viol m’a glacé, faite frissonner, je me mettais à sa place, j’endurais sa souffrance, je me sentais mal. Très mal. Le récit est suivi d’un petit air à la guitare, qui ne fait que rajouter un malaise. Cette même guitare clôturera le spectacle avec la Bella ciao que l’on serait presque tentés de chanter.
On félicitera alors Pascal Joumier pour sa mise en scène à la fois simple et minimaliste.
Ces récits s’inscrivent dans l’actualité, ni nous n’oublierons ni nous ne pardonnerons. 




Dans la solitude des champs de coton @La Fabrik Théâtre, le 22 Juillet 2013


Un décor inexistant, tout se construit dans l'imaginaire. Les acteurs sont aux deux extrêmités du plateau. L'un est dealer, l'autre est client. On m'a souvent parlé du grand Koltès, je n'ai jamais rien lu de lui. Avec ce spectacle je vais m'y pencher davantage.
Sur le plateau se rencontrent les deux hommes. Des silences oppressants, pesants ponctuent leurs joutes  verbales. Dialogues ? Non, monologues s'enchainant. Le temps semble être suspendu pendant leur rencontre, le lieu est infiniment grand : un champ de coton ?
Le jeu de lumière tamisé laisse les personnages s'affronter  avec leur langage comme arme dans une semi-obscurité. Les acteurs et metteurs en scènes dévoilent ici des compétences immenses. Et montrent par leurs efforts sur la voix, la musicalité de cette dernière, que le langage est un réel  mélange de férocité et de subtilité.





Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit @La Fabrik Théâtre, le 19 Juillet 2013


Dans un univers nocturne ponctué par des airs rock'n'roll, Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit par la compagnie d'Etoile d'araignée est une pièce remplie de poésie. Elle aussi teintée de noir. Nous voilà face à une famille décalée : un père de famille tout droit sorti d'un film d'Almodovar : travesti en sa femme disparue se prostituant la nuit, deux frères chercheurs d'or dans les cimetières, des femmes trahies mais traîtres inconsciemment et un poète perdu presque échoué. Tous ces personnages se retrouvent alors à s'interroger sur leurs peurs, leurs désirs mais surtout leur incompréhension face au monde qui les entoure. Chacun vit sa vie, s'égare dans sa rêverie en musique et se réveille espèrant trouver la lumière du jour après cette nuit cauchemardesque. On félicitera alors les acteurs performants et les musiciens nous offrant un rock'n'roll qui donne le ton juste.






La liste de mes envies @Théâtre des Béliers, le 17 Juillet 2013


Je n'avais pas lu le roman, mais l'envie y était. J'avais également pu voir l'affiche à Paris, me disant "Faudrait que j'arrive à trouver un jour pour y aller". Au final, je n'y suis jamais allée... Par contre je me suis rattrapée très rapidement à Avignon. C'est ainsi que je me suis retrouvée dans ce théâtre des Béliers tenu par le fils de l'acteur Gérard Jugnot; Arthur. Manque de chance (pour moi en tous cas) dès la première semaine de festival c'est complet. Je m'arme alors de patience et vais le voir le 17 Juillet. 

Un homme seul sur la scène. Mikael Chirinian. A son actif ? Cinq rôles ! Dont celui d'une femme ; Jocelyne, le personnage central. La toute première scène dessine un sourire sur tous les visages, une chanson passe "Moi si j'étais un homme. Je serai capitaine." et on voit Mikael Chirinian tricoter joyeusement. Une bien jolie performance pour une pièce nous entraînant dans une réflexion sur notre propre bonheur : est-ce que mon bonheur s'achète ? Le bonheur auquel j'aspire a-t'il un prix ? Tous ces questionnements sont bien évidemment ceux du roman, mais les voir au théâtre les rend plus vivants, plus forts, plus touchants. Mikael Chirinian joue un rôle qui nous ressemble tous un peu. Ce que j'ai trouvé très fort chez lui c'est ce que font souvent remarquer les journalistes; sa rencontre avec Grégoire Delacourt (l'auteur du roman). Delacourt a demandé à Mikaël à qui il pensait pour jouer le rôle de cette femme. Chirinian aurait eu un sourire et répondit "Moi". Grégoire lui a fait remarquer qu'il n'était pas tout à fait une femme. Le sourire de Chirinian s'est agrandi : "Vous non plus". J'ai trouvé cette réponse touchante et très audacieuse. 



Au Théâtre des Béliers.

Morts sans sépulture @Théâtre Au bout là-bas, le 12 Juillet 2013


Audrey Bertrand a choisi de mettre en scène le texte de Jean-Paul Sartre "Par amour pour ce texte (...) et sa visée humaniste. (...) afin de rappeler les combats d'engagement d'hier et de réanimer ceux d'aujourd'hui." précise-t-elle dans sa note de mise en scène. Quel choix ! Quel audace ! Quelle réussite! La Compagnie de l'Ombre Noire proposait son spectacle à Paris au Théâtre de Ménilmontant, ils ont décidé de nous atteindre à Avignon.
Un plateau divisé en deux  camps : oppresseurs / oppressés. La seule séparation n'est autre qu'un couloir où l'on souffre, du moins c'est ce que laissent deviner les ombres que l'on aperçoit. Les oppresseurs sont sous le signe de  l'obscurité. Le jeu de lumière de Charly Lhuillier a toute son importance. Boire, jouer aux cartes et torturer deviennent moyens de faire passer le temps. Pendant que nos résistants s'interrogent sur leur sort.
Je saluerai donc le jeu profondément humain de chacun des acteurs tant au niveau des oppresseurs que des miliciens.
La volonté de réanimer les engagements d'aujourd'hui a été réalisée très justement avec cette mise en scène qui n'hésite pas à rappeler l'intemporalité et universalité du texte du philosophe.

Une phrase me reste en tête à la fin de la représentation. Après avoir abattu d'un coup de revolver les miliciens Audrey Bertrand réplique "J'ai pensé que ça serait plus humain". Je n'entrerai pas dans une dissertation philosophique mais avec cette réplique et l'ensemble de la pièce on se demande ce qui nous caractérise, Nous, les humains.


Théodore le passager du rêve @La Fabrik Théâtre, le 09 Juillet 2013


A 10h30, vous sortez du lit pour embarquer dans le train du rêve avec Théodore, un jeune garçon qui pour la première fois de sa vie rêve. 
Dans un univers cartonné, la compagnie du Théâtre des Alberts vous emmène à la rencontre des arts. Marionettes, peinture, musique et vidéo ! 
Une histoire bien rodée qui emmène enfants et parents dans ce doux monde des songes aux rencontres aussi farfelues les unes que les autres ! 
Une subtile création de l’imaginaire sous nos yeux grâce à la création progressive du décor.
Un rêve éveillé ! On n’hésitera pas à féliciter Eric Domenicone pour son magnifique travail sur la mise en scène. 





Interview André Nerman

Je poste aujourd'hui mon interview avec André NERMAN metteur en scène et acteur d'Un rapport sur la banalité de l'amour. Je n'ai pas eu l'occasion de réaliser cet entretien en face à face, mais par mail. André a été adorable et m'a donné de très belles réponses !

* Pourquoi avez-vous choisi d'adapter cette pièce ?

* J’ai découvert la pièce par hasard alors que je correspondais avec l’auteur au sujet d’une autre de ses pièce qu’un metteur en scène suisse voulait monter! Finalement ce projet en Suisse n’a pas abouti, mais au cours de nos échanges, Mario Diament m’a envoyé La banalité ( version anglaise), et j’ai eu un coup de cœur pour la pièce. J’ai décidé de la traduire et d’essayer de la produire à Paris.

* Pourquoi avoir proposé à Maïa Guéritte le rôle d'Hannah ?

* Je connaissais Maïa pour l’avoir mis en scène dans une autre pièce. Mais j’ai fait passer des auditions et j’ai vu d’autres comédiennes. Maïa s’est avérée la plus proche de l’idée que je me faisais de Hannah. Il fallait qu’elle soit brune, qu’elle puisse aller de 18 à 44 ans ( donc être entre les deux dans le trentaine), être crédible dans tous les aspects du personnage, et bien sûr avoir la force et la sensibilité du personnage. Et suffisamment de métier pour être au top tous les soirs! Et bien sûr, je suis ravi de mon choix. C’est un rôle magnifique qu’elle incarne merveilleusement bien.

* L'ensemble de la pièce est très compliqué à jouer, mais y a-t'il une rencontre plus difficile à jouer que les autres ?

* La dernière rencontre est la plus intense, la plus forte, la plus conflictuelle. Et nous devons subitement avoir 17ans de plus !

*  Que ressentez-vous lorsque vous jouez votre rôle ?

* Heiddeger est un rôle très intéressant, car très conflictuel. Il est toujours déchiré entre son amour pour Hannah et ses visions politiques. C’est très difficile de défendre un personnage aussi egocentrique, et de défendre le point de vue des nazis en 1933!! Si Hannah est l’héroïne, Martin, c’est le mauvais rôle....mais j’essaye de le justifier et de lui trouver des excuses.ET puis il aime profondément Hannah même s’il n’a pas le courage de quitter sa famille pour elle...L’évolution du personnage est aussi très intéressant: il faut aller du professeur brillant et sûr de lui de la première scène au philosophe déchu et humiliè de la dernière... .je ressens toutes ses contradictions intérieures en le jouant ..et c’est ça tout l’intérêt du travail d’un acteur.

*  Dans le spectacle, vous avez choisi d'y insérer quelques petites scénettes filmées, pourquoi?

* Je n’ai pas choisi d’insérer ces scènes filmés: c’est l’auteur qui les a voulu dans sa pièce. Ce n’est pas un choix de mise en scène. Je pense qu’elle sont utiles pour situer l’action dans le contexte historique, surtout pour les gens qui ne connaissent pas bien ( ou pas du tout), Martin Heidegger et Hannah Arendt.


Un grand merci André Nerman !

                                   
                                                       André NERMAN

                                                                        

Un rapport sur la banalité de l'amour @Théâtre de la Huchette, le 06 Juillet 2013

Petite anecdote : Je me suis rendue avec un léger retard à la représentation, je suis rentrée dans la salle au moment où Hannah Arrendt entre chez son professeur. 

L’histoire d’amour poignante unissant Hannah Arrendt et le philosophe Martin Heidegger. La juive et le nazi. Amour improbable, impensable ou  peut-être même intolérable. Ces deux êtres baignent dans la passion.  Un texte fort, un duo d’acteurs formidable. 

Maïa Guéritte, jeune actrice incarne la femme pensante et amoureuse et Heidegger est incarné par André Nerman, également metteur en scène du spectacle.  Deux êtres que tout devait séparer.

Tout au long de leurs vies, nous assistons à la naissance de leur amour et à leurs retrouvailles secrètes. Un discours universel nous touche en plein cœur. L’un cherchant à pardonner l’autre cherche le pardon.  

Une tragédie amoureuse, au-delà des idéologies, les personnages trouvent une force invisible en eux : l’amour. Et cet amour dépasse toutes les limites. Encore mieux que Roméo et Juliette, Martin et Hannah.

Guéritte joue à la perfection la jeune fille forte et fragile à la fois. Nerman devient  élégamment ce philosophe charismatique qui sombre dans la folie nazie.




Il ne faut pas hésiter ne serait-ce qu’une seconde ! Courir au Théâtre de la Huchette et vivre avec eux cette terrible histoire !

Interview Jean-Sully Ledermann


Artiste complet, qui écoute tout et touche à tout. Jean-Sully Ledermann est un musicien qui n’évoluera pas que dans un seul genre. Et en plus de ça, il joue d'un peu de tout. On ne peut pas l’étiqueter. 
Pour ça, il faudrait séparer ses nombreux projets : Mister IlSlam, ChrysdollProject, Söshno, Empati… (tous à également retrouver sur son site officiel)
Je l’ai découvert avec la radio associative bordelaise BDCONE et j’ai de nouveau tout fait pour dénicher l’interview. 
Le 20 Juin dernier je le rencontrai en terrasse à Paris.

       *   Alors, qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la musique ?

Bah ça remonte à loin puisque c’est euh…Avec l’écriture c’est la deuxième chose que je voulais faire depuis tout petit... Ma mère est professeur de piano déjà. Et puis euh, et puis il y a toujours eu de la musique chez moi…A la base j’étais très sectaire, très classique...[…] J’étais très musique classique et je trouvais qu’avec trente secondes de classique on pouvait faire quinze morceauxde « pop » Et ouais depuis toujours, j’ai commencé le violon quand j’avais 7 ans…Après j’ai arrêté… […]

       *  Instrument difficile ?

Euh oui… Mais tous les instruments ont leurs difficultés. Déjà quand on est petit, le violon il faut supporter les cordes qui frottent… […] Le « crincrin » c’est assez insupportable. J’avais une terreur quand j’étais petit,c’était quand  je l’accordais, qu’il y ait une corde qui saute, et qui vienne me crever un œil…

     *  C’était un choix que tu as fait toi-même le violon ou ce sont tes parents qui t’ont influencé… ?

Euh… Non c’était un choix imposé. Je voulais pas spécialement faire de la musique, mais disons que j’étais déjà passionné par la musique.Parce qu’en fait, rien qu’à écouter, j’éprouvais déjà à l’époque la même chose que quand je joue en fait… J’allais très très loin… Et puis heu, oui, c’est après le lycée… […] J’ai commencé par vouloir être prof de saxo…Mais maintenant comme il faut le diplôme d’enseignement pour tout. Et comme en plus le diplôme en musique est limite au-dessus des diplômes de professorat…

      *  Faut faire le conservatoire, une certaine expérience … ?

Oui c’est ça, faut avoir fait quatorze ans de conservatoire en gros…Après une école je crois, qui est en deux ans ensuite, avec un concours d’entrée et un concours de sortie.

     *   Ta mère étant prof de piano, tu as grandi dans quel univers musical, tes parents écoutaient-ils des choses qui t’ont influencé ?

Les deux écoutaient du classique. Ma mère aimait… Enfin aime toujours d’ailleurs ! Les choses plutôt très consonantes, très mélodieuses même s’il y a des dissonances… tous les grands compositeurs ; les russes […] Mon père lui c’était plutôt… ça tirait sur le contemporain lui par contre, c’était Debussy, Poulenc, Boulez, tout ça…

   *  Et ça n’a pas eu d’influence sur toi ?

Ça en a eu fatalement puisque j’en ai écouté. […] J’essaie de faire un mélange en fait entre tout ce que j’ai pu connaître comme musique… C’est pas évident !
        
 *  Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire, de composer pour les autres ?(Chrysdoll Project, Mister Il Slam…)

Au début c’était pas du tout ça, j’étais comme n’importe quel musicien qui fout pas grand-chose, c’est-à-dire que j’étais dans des groupes. Et puis bon, au bout de deux/trois ans, quand on a deux trois morceaux… On se dit tiens, il se passe pas grand-chose quand même…Et du coup en fait, ça s’est fait un peu tout seul, puisque je travaillais à la Croix Rouge à ce moment-là…Et puis j’ai rencontré Olivier Geai (alias Empati) qui était éducateur lui, et en fait je lui ai fait écouter des choses que je faisais tout ça…Et là il m’a dit « Moi j’écris des textes, est-ce que ça t’intéresserait qu’on fasse un truc tous les deux ? » et ça a commencé là-dessus, et ça n'a été que des rencontres en fait. Puisque MisterIlSlam est venu quand il a entendu ce que j’ai fait, il est venu de lui-même. Chrysdoll c’était une amie d’amis… Que des rencontres !
            
 *  Y aurait-il un artiste connu avec qui tu adorerais collaborer ?

Hmm… Oui mais enfin ça va pas être possible…Oui, David Bowie !

 Un album fétiche de David Bowie ?

Euh... Outside.

          * Dans la musique de manière générale, qu’est-ce que tu aimes en particulier ?

Euh… C’est difficile à dire parce qu’il y a tellement de choses… J’écoute vraiment la musique, enfin j’essaye en tout cas, dans l’optique dans laquelle elle a été créée. Quand on écoute du classique, si on se met à écouter de la musique électronique, on va s’ennuyer. Parce qu’il se passe rien, au niveau de la composition, des harmonies, la musique électronique c’est totalement vide. C’est une autre recherche, la recherche du son, c’est la recherche justement par la répétition, de parvenir à autre chose.Et je peux te citer différents styles le trip-hop pour commencer, la musique classique, j’écoute un p’tit peu de variété mais pas tant que ça, de l’électronique intelligente […]Il y avait un courant avec AphexTwin, Squarepusher… Donc, ça varie tout le temps.
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     *  Ca serait donc plus la composition…

En fait plus je me suis ouvert, c’est vraiment ma culture musicale qui… On m’a forcé à chaque fois à écouter des choses. Je ne suis pas allez de moi-même… Je n’étais pas non plus totalement réfractaire, mais, disons que j’allais pas chercher non plus… En fait, je suis passé du classique…La chose qui m’a intéressé derrière c’est le blues, mais justement je trouvais que c’était l’opposé.C’est-à-dire que le blues, la composition, c’est toujours la même ! Et toujours les mêmes seize mesures, avec les mêmes accords, avec des variations mais bon…Et c’est vraiment le feeling. Du coup je suis allé en suite vers le jazz, après j’ai commencé à être ado donc le punk, le rock, tout ça…Et puis toute la musique des années 60, et là y a un paquet de choses entre les Doors, Hendrix et compagnie...
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      * Tu fais aussi des clips toi-même, c’est une volonté de mélanger les arts ?

J’ai toujours rêvé un jour de tout faire ; Mise en scène de théâtre avec de la danse, de la musique, des arts visuels, du cinéma… Tout mélanger, ça j’en ai toujours rêvé ! Et en fait le premier clip que j’ai fait…En fait, je l’ai réalisé parce que celui qui devait réaliser le clip nous avait planté trois jours avant.Et du coup on en a fait un assez sympa !

      * Tu as pris une superbe initiative en diffusant ta musique sur deux supports : disque et numérique. Pourquoi continuer à travailler sur les deux ?

Parce que justement, avoir un CD physique c’est quand même quelque chose de…Il y a un truc en plus…Et les gens téléchargent pas trop, ils prennent du pirate avec le numérique...S’ils achètent un album, ils veulent l’acheter en physique… Et d’ailleurs j’avais eu deux trois personnes comme ça qui m’avaient dit...J’avais lancé le premier cd en numérique, j’avais pas les sous en fait pour en sortir un en physique… […]
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    * Merci beaucoup !

Eh bien de rien !








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