Ballet Béjart - Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat @Le Palais des Congrès, le 4 avril 2015


Le Presbytère, une création colorée signée Maurice Béjart sous la direction de Gil Roman, successeur de Béjart nommé par ce dernier quelque temps avant sa disparition en 2007. Ce spectacle se veut hommage à deux hommes disparus à l’âge de 45 ans, rongés par le même mal qu’est le sida ; Freddie Mercury, l’emblématique chanteur du groupe britannique Queen et Jorge Donn, danseur incontournable de la compagnie Béjart.

Dans une scénographie épurée, les danseurs commencent au sol, leurs corps sont drapés. Les premières minutes sont marquées par cette absence de mouvements. Puis quelques minutes plus tard, la trentaine de danseurs s’élance de tous les côtés du plateau du Palais des Congrès.

Elégance, dynamique, vivant, sont les maîtres mots de cette représentation. Mozart se chevauchant avec les grands tubes de Queen, c’est un véritable hymne à la jeunesse qui se dessine. Les soli s’alternent avec des grands moments en groupe.

Costumes colorés signés Versace, l’ambiance prête à la gaité notamment lors de Seaside Rendezvous où fleurissent bonnets et maillots de bain rétros, à l’humour lorsque pas moins d’une quinzaine de danseurs parviennent à rentrer dans un cube qui ressemble fortement à un backroom.

C’est Oscar Chacon qui retiendra le plus notre attention ; gracieux, il danse seul sur les moments les plus sombres de cette représentation notamment lorsque le plateau s’obscurcit, trois panneaux lumineux sont suspendus montrant des radiographies.


Le spectacle s’achève sur la troupe face à une vidéo de Jorge Donn dans le fabuleux Clown de Dieu sur le magistral The show must go on. Les premières notes de ce tube ne peuvent que laisser échapper quelques frissons d’émotion au public. Un show qui ravira les fans de Queen !

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