Un rapport sur la banalité de l'amour @Théâtre de la Huchette, le 06 Juillet 2013

Petite anecdote : Je me suis rendue avec un léger retard à la représentation, je suis rentrée dans la salle au moment où Hannah Arrendt entre chez son professeur. 

L’histoire d’amour poignante unissant Hannah Arrendt et le philosophe Martin Heidegger. La juive et le nazi. Amour improbable, impensable ou  peut-être même intolérable. Ces deux êtres baignent dans la passion.  Un texte fort, un duo d’acteurs formidable. 

Maïa Guéritte, jeune actrice incarne la femme pensante et amoureuse et Heidegger est incarné par André Nerman, également metteur en scène du spectacle.  Deux êtres que tout devait séparer.

Tout au long de leurs vies, nous assistons à la naissance de leur amour et à leurs retrouvailles secrètes. Un discours universel nous touche en plein cœur. L’un cherchant à pardonner l’autre cherche le pardon.  

Une tragédie amoureuse, au-delà des idéologies, les personnages trouvent une force invisible en eux : l’amour. Et cet amour dépasse toutes les limites. Encore mieux que Roméo et Juliette, Martin et Hannah.

Guéritte joue à la perfection la jeune fille forte et fragile à la fois. Nerman devient  élégamment ce philosophe charismatique qui sombre dans la folie nazie.




Il ne faut pas hésiter ne serait-ce qu’une seconde ! Courir au Théâtre de la Huchette et vivre avec eux cette terrible histoire !

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