Presque la mer - Jérôme Attal


En lisant ce roman de Jérôme Attal, le sourire ne vous quittera pas.

Les beaux jours arrivant c’est l’occasion de vous promener avec ce livre partout où vous allez.

L’histoire est simple : face aux départs multiples de médecins du village de Patelin, la mairie décide de faire croire à un jeune médecin parisien fraîchement diplômé que la  petite cité est en bord de mer. En parallèle une jeune fille, Louise, rêve de devenir chanteuse, elle passe des castings à Paris dans l'espoir de quitter Patelin. Destins croisés.
Quitter son mode de vie parisien pour un coin de province en bord de mer, le jeune Frédéric ne pouvait pas se le refuser. Un récit qui s’ancre dans une réalité que l’auteur  n’altère qu’à peine. L’écriture attalienne se caractérise par ses petits dosages d’humour savoureux, sa légèreté aussi bien dans les dialogues que dans le récit. Elle est aussi très musicale, c’est le côté parolier de Jérôme Attal.

Décrivant simplement mais toujours tendrement. Au point que les choses les plus simples deviennent de véritables petites fantaisies, à la manière d’un certain Boris Vian. Mais face à la légèreté s’oppose souvent la dureté. C’est ainsi qu’Attal expose aussi le côté sans scrupule de certains jurys dans les émissions telles que  la Nouvelle Star ou The Voice sans pour autant s’acharner.
Jérôme Attal avait écrit un roman il y a quelques temps déjà intitulé Le garçon qui dessinait des soleils noirs, mélancolique mais toujours poétique. Ici les soleils n'ont rien de noir, ils rayonnent.
Je ne veux pas dévoiler comment les habitants s’y prennent pour faire croire à la mer, mais faites-moi confiance c’est malicieux.

Ce roman est une lecture très agréable qu’on pourrait se surprendre à lire les pieds dans l’eau. 

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