Dans une ambiance de guinguette parisienne, Eugène Durif s’entoure de trois
musiciens (contrebasse, cornet et accordéon) et se lance dans la lecture de ses
poèmes sur la condition humaine.
Introduits avec humour et une douce timidité, les
textes d’Eugène Durif dépeignent le
quotidien d’une humanité en voie de disparition. Interrogeant l’humain et sa
situation, les textes sont teintés de noir, tout en essayant d’apporter un peu
de joie, d’ « au moins chuter d’un peu plus haut que terre ».
Durif
c’est
une écriture habile, subtile qui se laisse porter par des récitations ou des
moments chantés à la manière des chansons populaires – on notera l’interprétation
de Sombre Dimanche, le « morceau
suicidaire hongrois » -.
Nathalie
Goutailler avec son cornet propose des tonalités tantôt feutrées
tantôt claires, l’accordéon de Karine
Quintana s’époumone à tout rompre et le jeu de contrebasse de Bruno Martins fait swinger les
sentiments.
Sans décor, quelques jeux de lumières sans artifice suffisent à faire sourire le public et le faire philosopher en sortant. Le désir de l'humain c'est avant tout un moment chaleureux autour d’une thématique qui ne peut qu’unir spectateurs et acteurs : l’humanité.
Face à l’amour, face à l’adversité, face à face avec
tout, nous ne pouvons que ressortir qu’humain.
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