© Christophe Raynaud de Lage |
Sur le plateau presque nu où seul un cube aux toiles en soie en guise de faces peintes par le plasticien Bruce Clark occupe le plateau, elles sont trois. Toutes les trois vêtues de noir. La première s'exprime en roumain - Katia Pascariu -, la seconde lui donne la réplique en traduisant ses tirades en français - Ysanis Padonou - et la dernière les accompagne au violon - Iris Parizot -.
Ces femmes nous racontent comment elles se sont libérées, senties renaître tout en interrogeant leurs places dans la société. Spectateur, sens-toi libre de croire qu'il s'agit d'y voir l'histoire d'une seule et même héroïne. Injonctions masculines, maternité contrainte, avortements clandestins cauchemardesques... Autant d'histoires universelles parce qu'humaines, intimes parce que profondes. Le trio féminin nous convient à la construction de cette fresque, fait résonner les mots de la roumaine Mihaela Michailov avec beaucoup de poésie dans une scénographie toute en clair obscur.
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