Les textes de l'allemand Marius Von Mayenburg sont souvent grinçants, cyniques et très ancrés dans l'époque. Avec Pièce en plastique, il ne déroge pas à ses caractéristiques et y intègre les thèmes sociétaux qui vont bien : mondialisation, racisme, différences de classes... Le metteur en scène Adrien Popineau se lance.
Le stéréotype du couple bobo - interprété par le duo Cassandre Vituu de Kerraoul (Sophie) / Julien Muller (Michel) - accueille dans son foyer une nouvelle femme de ménage, Jessica - Aida Asgharzadeh -. Nouvelle parce qu'ils ont du se séparer de la précédente pour une raison inconnue - mais très vite, on peut comprendre pourquoi -. Ils n'ont plus le temps de s'occuper ni de leur jeune ado - joué par le jeune comédien Auguste Yvon -, ni de leur domicile. C'est à peine s'ils arrivent à se soucier d'eux-mêmes. Au milieu de tout ça, l'artiste-amant déchu parasite Haulupa - campé par Charles Morillon - pour lequel travaille Madame squatte l'appartement. Ce dernier est devenu le lieu d'une performance plastique dramatique. Et s'il était finalement chez lui ?
C'est grâce à - ou à cause de, voyez vous-même - Jessica que seront révélés tous les travers de ce couple détestable, empêtré dans ses névroses, ses contradictions. Les cinq comédiens livrent une partition savoureuse où chacun offre une maîtrise dans le jeu d'une attitude caricaturale presque magnifiée, proche du théâtre de boulevard, la lourdeur en moins. Charles Morillon excelle dans l'exercice avec des costumes en total raccord avec l'actualité, ce qui rajoute une couche mordante supplémentaire. Pièce en plastique revisité par la compagnie Les Messagers est un bon moment de théâtre durant lequel on rit beaucoup, qui promet de faire un carton. Entre les rires, ce sont les dents de certains qui ne manqueront pas de crisser et plus d'une fois.
Le stéréotype du couple bobo - interprété par le duo Cassandre Vituu de Kerraoul (Sophie) / Julien Muller (Michel) - accueille dans son foyer une nouvelle femme de ménage, Jessica - Aida Asgharzadeh -. Nouvelle parce qu'ils ont du se séparer de la précédente pour une raison inconnue - mais très vite, on peut comprendre pourquoi -. Ils n'ont plus le temps de s'occuper ni de leur jeune ado - joué par le jeune comédien Auguste Yvon -, ni de leur domicile. C'est à peine s'ils arrivent à se soucier d'eux-mêmes. Au milieu de tout ça, l'artiste-amant déchu parasite Haulupa - campé par Charles Morillon - pour lequel travaille Madame squatte l'appartement. Ce dernier est devenu le lieu d'une performance plastique dramatique. Et s'il était finalement chez lui ?
C'est grâce à - ou à cause de, voyez vous-même - Jessica que seront révélés tous les travers de ce couple détestable, empêtré dans ses névroses, ses contradictions. Les cinq comédiens livrent une partition savoureuse où chacun offre une maîtrise dans le jeu d'une attitude caricaturale presque magnifiée, proche du théâtre de boulevard, la lourdeur en moins. Charles Morillon excelle dans l'exercice avec des costumes en total raccord avec l'actualité, ce qui rajoute une couche mordante supplémentaire. Pièce en plastique revisité par la compagnie Les Messagers est un bon moment de théâtre durant lequel on rit beaucoup, qui promet de faire un carton. Entre les rires, ce sont les dents de certains qui ne manqueront pas de crisser et plus d'une fois.
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