Curieuse idée que de (re)créer sur scène un épisode de l'émission belge culte - qui a fait, par ailleurs, son grand retour sur nos écrans français pendant la saison estivale - Strip-Tease. C'est la proposition originale du collectif La Capsule que retiendra le Théâtre de Belleville jusqu'à la fin du mois de septembre 2019.
Un chantier avec un tas de graviers, un mur recouvert de graffitis et un banc, voilà le décor pour le moins urbain choisi par le collectif pour cet épisode d'un nouveau genre - théâtral en l'occurrence - s'inspirant de quatre épisodes déjà existants et des échanges qu'ils ont pu avoir avec les producteurs et l'un des réalisateurs. Tout ce petit mélange a permis la naissance de l'épisode final : le 419.
Et que relate celui-ci ? La vie semée d'embûches de Sarah - Christine Boussaha - une jeune quelque peu paumée qui se retrouve à travailler sur un chantier comme on ne veut d'elle ni au foyer ni au lycée. Un peu vulgaire, agressive et presque incontrôlable, Sarah n'a rien d'une ado ordinaire et on ne peut plus mettre ça sur le compte de la crise. Sur le chantier, elle sympathise avec Jean - Paul Meynieux -. Lui aussi a ses défauts mais sait se comporter - à peu près - correctement. Ces deux jeunes gens - que l'on ne se surprendrait pas à qualifier de "cassos" - sont encadrés par leur tuteur Bruno - Thomas Larbey - impuissant face à leurs attitudes déconcertantes. Le metteur en scène Paul Lourdeaux choisit d'intégrer le personnage du réalisateur - qu'il confiera à Quentin Kelberine - pour commenter façon voix off ses choix.
De la même manière que face à un épisode télévisuel, on ressort avec des interrogations sur ce qu'on vient de voir : était-ce voyeuriste ? Est-ce qu'on a regardé pour se rassurer ? On retrouve le même esprit documentaire de l'émission. Au niveau de l'interprétation, les comédiens se font plaisir, déploient toute leur énergie en croisant parfois le surjeu.
Un chantier avec un tas de graviers, un mur recouvert de graffitis et un banc, voilà le décor pour le moins urbain choisi par le collectif pour cet épisode d'un nouveau genre - théâtral en l'occurrence - s'inspirant de quatre épisodes déjà existants et des échanges qu'ils ont pu avoir avec les producteurs et l'un des réalisateurs. Tout ce petit mélange a permis la naissance de l'épisode final : le 419.
Et que relate celui-ci ? La vie semée d'embûches de Sarah - Christine Boussaha - une jeune quelque peu paumée qui se retrouve à travailler sur un chantier comme on ne veut d'elle ni au foyer ni au lycée. Un peu vulgaire, agressive et presque incontrôlable, Sarah n'a rien d'une ado ordinaire et on ne peut plus mettre ça sur le compte de la crise. Sur le chantier, elle sympathise avec Jean - Paul Meynieux -. Lui aussi a ses défauts mais sait se comporter - à peu près - correctement. Ces deux jeunes gens - que l'on ne se surprendrait pas à qualifier de "cassos" - sont encadrés par leur tuteur Bruno - Thomas Larbey - impuissant face à leurs attitudes déconcertantes. Le metteur en scène Paul Lourdeaux choisit d'intégrer le personnage du réalisateur - qu'il confiera à Quentin Kelberine - pour commenter façon voix off ses choix.
De la même manière que face à un épisode télévisuel, on ressort avec des interrogations sur ce qu'on vient de voir : était-ce voyeuriste ? Est-ce qu'on a regardé pour se rassurer ? On retrouve le même esprit documentaire de l'émission. Au niveau de l'interprétation, les comédiens se font plaisir, déploient toute leur énergie en croisant parfois le surjeu.
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