le 23 Août 2013; ça fait tout juste un an qu'il est paru !
Quand j'ai terminé La mort est une nuit sans lune, je me suis souvenue de la citation de Nietzsche "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".
Augustin est un personnage qui en déclarant sa flamme a déclenché un incendie dans sa vie. L'éteindre se fit à petits feux. Renaud Santa Maria signe ici son premier roman avec une écriture sombre et lucide.
Entre les errances parisiennes, il vit une histoire d'amour, peut-être la sienne ?
En tous cas, c'est celle d'Augustin et Clara. Deux êtres passionnément amoureux. "Passion"... Si on rappelle ses origines on arrive à 'passior', la souffrance. Cette souffrance nous est racontée pourtant d'une bien belle manière, devrait-on parler de la belle souffrance ?
Un personnage qui cherche à vivre parmi les autres sans être les autres. Être en marge pour mieux comprendre le monde dans lequel nous évoluons.
A la manière du romantique du XXIème siècle, mélancolique, Augustin se questionne sur ses croyances mais aussi ses doutes, fuit au mieux son passé pour vivre mieux l'avenir.
Santa Maria, au travers de son roman insiste sur l'évidence de la mort, celle qui nous fait si peur. Lui semble loin de cette peur, son personnage la désire depuis son plus jeune âge. Renaud Santa Maria l'explique par une mélancolie qui l'a frappé dès l'enfance. L'explication se tient dans le dénouement.
Ce roman était à la fois une manière de faire son deuil d'une relation éprouvante et également une preuve d'amour à la première femme de sa vie; Palma. Sa mère.
Ce premier roman est donc une jolie réussite pour Renaud Santa Maria.
A sa parution chez Stéphane Million Editeurs ,
BON ANNIVERSAIRE !
Renaud, à bientôt !