Au théâtre, les histoires sont
racontées et parfois, des idées sont véhiculées. Sic(k) se présente comme un spectacle
à cheval entre la discussion et la narration.
Alexis
Armengol s’entoure de sa compagnie Théâtre à cru pour questionner sur nos addictions – aussi bien à l’alcool,
qu’au tabac, qu’à l’Autre -.
Les réponses échangées agissent comme la bande son
du spectacle.
S’enchaînent dialogues entre les comédiens et des témoignages d’anonymes
ou de philosophes - notamment Deleuze - enregistrés pendant l’écriture. On se
surprendrait même à vouloir prendre parti au débat.
L’addiction n’est pas propre à un genre.
Hommes ou femmes, ils subissent leurs addictions et les partagent.
Hommes ou femmes, ils subissent leurs addictions et les partagent.
La grande salle se transforme en salle de conférence. On partage ses idées, sa
joie de vivre, son mécontentement. Tout devient possible.
Sic(k)
est une pièce résolument contemporaine tant elle mélange les formes scéniques -
dont une performance plastique en direct – humaine et poétique par sa
scénographie.