Le
public est convié à rejoindre les gradins posés à même le plateau. Il fait donc
partie intégrante du spectacle. La compagnie
Les Sans Cou au grand complet occupe le plateau. S’ouvre une sorte de
groupe de discussions. Le public doit lancer la conversation. Le médiateur
c’est le jeune metteur en scène Igor Mendjisky.
Mais vivre au fond, qu’est-ce que cela implique ? Que signifie vivre ? Qu’est-ce que le bonheur ? La pièce pousse au questionnement en emportant les spectateurs dans un bouillon d’inventivité extravagante et surréaliste. Pendant près de deux heures et demi, se succèdent scénettes dont aucune n’empiète sur l’autre. Dans ce projet de théâtre vivant, la compagnie des Sans Cou est jeune et débordante d’énergie. L’improvisation est omniprésente dans ce spectacle rempli de poésie. Tantôt drôle, tantôt grave, les comédiens font le pari de l’évasion. L’évasion pour mieux se rappeler qu’en chaque chose de la vie il y a du beau, du sublime. La définition de la vie selon la compagnie reprend la citation de Macbeth : « c’est un conte raconté par un idiot, plein de son et de furie, et qui ne signifie rien ».