© Marc DOMAGE 2015 |
Il
y a quelque chose de tribal dans cette chorégraphie, le brésilien fait de son
torse un instrument. Il le frappe avec ses paumes, laissant s’échapper ces sons
sourds qui résonnent dans l’espace, il accompagne cette caisse de résonnance d’un
nouveau genre avec des mouvements vifs, les échos donnent offre une tonalité
unique. Avec sa grande taille, dans un costume léger semblable à une tunique de
couleur noire, il dégage une prestance. Avec son visage allongé, il grimace,
son regard, marqué d’un trait orange vif, est profond.
Repensant l’espace et inspiré
par Brecht le chorégraphe invite les
spectateurs à imaginer un autre environnement, à transformer le hall du Collège des Bernardins en une esplanade
où se rencontrent, s’entrecroisent les hommes.
Un extrait ici
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