A l'heure des contes de Noël, L'enfant Océan se démarque. Frédéric Sonntag s'attaque à la mise en scène du roman du même nom écrit par Jean-Claude Mourlevat qui s'inspire lui-même du conte du Petit poucet de Charles Perrault. L'histoire est simple : la fuite en pleine nuit de la fratrie Doutreleau pour l'Océan Atlantique.
La famille Doutreleau est composée de sept enfants dont les six aînés ont la particularité d'être jumeaux par paire. Le tout petit dernier c'est Yann, il n'est pas bien grand et est un enfant très silencieux, très malin, mature. Au point d'être celui qui persuadera ses frères de quitter le domicile familial alors que des trombes d'eau tombent pendant la nuit. Il veut les emmener découvrir l'Océan. Le roman raconte cette épopée.
Ce qui séduit ici c'est ce choix d'utiliser une marionnette - que les comédiens manipulent tour à tour - pour interpréter le sensible Yann, qui apporte une touche de poésie supplémentaire dans une scénographie qui joue sur les écrans et panneaux mobiles qui permettent de s'ancrer dans des décors réels. Les spectateurs ont la sensation de prendre la route avec la fratrie. Yann ne prendra la parole qu'en toute fin du spectacle, face à l'Océan, qu'il attendait tant avec un propos qui invite au rêve. Chaque membre de la fratrie s'exprimera mais également tous les personnages extérieurs qu'ils vont croiser sur leur chemin, une véritable polyphonie qui d'une certaine manière construit un récit puzzle à reconstituer avec beaucoup de plaisir en famille.
La famille Doutreleau est composée de sept enfants dont les six aînés ont la particularité d'être jumeaux par paire. Le tout petit dernier c'est Yann, il n'est pas bien grand et est un enfant très silencieux, très malin, mature. Au point d'être celui qui persuadera ses frères de quitter le domicile familial alors que des trombes d'eau tombent pendant la nuit. Il veut les emmener découvrir l'Océan. Le roman raconte cette épopée.
Ce qui séduit ici c'est ce choix d'utiliser une marionnette - que les comédiens manipulent tour à tour - pour interpréter le sensible Yann, qui apporte une touche de poésie supplémentaire dans une scénographie qui joue sur les écrans et panneaux mobiles qui permettent de s'ancrer dans des décors réels. Les spectateurs ont la sensation de prendre la route avec la fratrie. Yann ne prendra la parole qu'en toute fin du spectacle, face à l'Océan, qu'il attendait tant avec un propos qui invite au rêve. Chaque membre de la fratrie s'exprimera mais également tous les personnages extérieurs qu'ils vont croiser sur leur chemin, une véritable polyphonie qui d'une certaine manière construit un récit puzzle à reconstituer avec beaucoup de plaisir en famille.
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