La compagnie franco-argentine El Vaïven pose ses valises à la Manufacture des Abbesses pour y jouer la pièce du dramaturge contemporain croate Ivor Martinić Mon fils marche juste un peu plus lentement. Pas besoin d'un décor ostentatoire : une table, quelques chaises et un bouquet de ballons suffisent à resituer la demeure familiale et plus particulièrement le salon dans lequel tous les comédiens passeront au moins une fois.
C'est jour de fête pour Branko - Florent Mousset -. Il fête ses 25 ans. Mais il faut bien l'admettre, il n'est pas d'humeur festive. 25 ans c'est un bel âge, sans doute. Quand on est sur fauteuil roulant, on a des aspirations différentes. Lui, il s'en est accommodé. Et toute la famille s'agite dans tous les sens pour les festivités. A commencer par sa mère - Teresa Ovidio - qui s'efforce de garder le sourire alors qu'elle est au bord de la déprime, sa grand-mère - Maria Verdi - perd la boule, son père et son grand-père s'affichent comme les grands fuyants - Laurent Czerniak / Ivan Toulouse -, sa jeune sœur qui sourit à la vie - Eva Carmen Jarriau - avec son amie loin d'être effarouchée Sara - Elena Durant -, son oncle - Chap Rodriguez - et sa tante Astrid Albiso accro aux médicaments / antidépresseurs. Alors que les ballons sont noirs, chaque membre de la famille porte des couleurs vives. Comme porteuses d'un espoir de jours meilleurs pour Branko. Même si véritablement, chacun ne sait pas trop comment s'y prendre. Chaque personnage est porteur d'une maladresse toujours touchante.
Martinić dresse ainsi le portrait d'une famille comme il en existe mille aux membres très attachants. On appréciera ici la légèreté de cette pièce à l'écriture simple et efficace. Le jeune metteur en scène Juan Miranda a fait naître chez ses comédiens une belle complicité intergénérationnelle. Loin des discours s'apitoyant sur le handicap, Mon fils marche juste un peu plus lentement interroge très justement nos propres comportements par l'humour. Un divertissement familial à la portée de tous !
Martinić dresse ainsi le portrait d'une famille comme il en existe mille aux membres très attachants. On appréciera ici la légèreté de cette pièce à l'écriture simple et efficace. Le jeune metteur en scène Juan Miranda a fait naître chez ses comédiens une belle complicité intergénérationnelle. Loin des discours s'apitoyant sur le handicap, Mon fils marche juste un peu plus lentement interroge très justement nos propres comportements par l'humour. Un divertissement familial à la portée de tous !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire